Le 15 novembre 2013, Google a annoncé le lancement officiel de son propre langage de programmation ; la version 1.0 de son SDK de Dart. Le Dart est un outil multi-navigateur et open source, qui permet la structuration d’applications Web.
Dart, 2 ans de préparation
L’apparition de ce langage n’est pas soudaine. En juin 2011, Google avait lancé la première version bêta de son SDK (Software development kit), en mettant en avant un développement plus rapide, une création du code plus concise et une facilité du déploiement. L’objectif de la firme étant de vouloir détrôner le JavaScript avec son propre langage.
Cependant, le Dart a souffert d’un manque de popularité auprès des développeurs, qui ne l’estimaient pas comme un réel successeur de Javascript mais plutôt comme une alternative.
Par conséquent, Google a travaillé dessus pendant 2 ans avant de nous proposer cette nouvelle version améliorée. Il est accessible à tous sur le site dartlang.org
Interview de Lars Bak, programmeur Web chez Google et Kasper Lund, ingénieur de logiciel, tous deux créateurs du Dart.
Son potentiel
Le SDK dispose d’un éditeur de code basé sur Eclipse (Dart Editor) et d’un environnement d’exécution utilisant Dartium, une version du navigateur Chromium ; supportant nativement Dart.
Afin de compenser son manque de compatibilité pour le moment avec les autres navigateurs Internet, il s’est vu doté de la capacité de transformer du code Dart en code JavaScript (Dart-to-JavaScript Compiler).
Dart a pour but de compenser les faiblesses de JavaScript en offrant une meilleure structuration des programmes, un accès à des meilleurs outils (ide, debug…) et un partage simplifié de code entres différents frameworks. Il se distingue également comme étant un mono-thread doté d’un modèle de programmation pour gérer la concurrence : les Isolate.
De plus, ce langage offre la possibilité d’écrire du code typé ou non (mélange de résolution statique et dynamique) et permet l’écriture de closures.
Succès mitigé
Dart peine à s’imposer dans le domaine de la programmation. Etant le petit nouveau, il est difficile pour lui de changer les habitudes des programmeurs travaillant avec JavaScript et donc de lui prédire un avenir certain. Cependant il dispose d’ores et déjà d’une petite communauté et propose 500 modules au sein de son gestionnaire de packages et mérite sans doute que l’on s’y intéresse.
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