Contrairement aux stéréotypes, le travail du Community manager ne consiste pas à être sur Facebook et Twitter toute la journée. Et ce n’est pas non plus uniquement une course à « qui a le plus de mentions j’aime », c’est avant tout de publier du contenu de qualité et être proche sa communauté.
Le contexte
Le passage du web 1.0 au web 2.0 est une petite révolution. Auparavant, quand l’internaute allait sur un site, il pouvait uniquement consulter l’information sans interagir avec elle. Avec le passage 2.0, il est désormais au cœur de l’information, l’alimentant, créant son propre contenu. Les réseaux sociaux sont un parfait exemple du web 2.0, où l’utilisateur crée l’information et la partage avec les autres membres de la communauté. L’acquisition des internautes d’une telle liberté ne se fait pas sans vagues. Insultes, propos racistes, allégation,…. Bref, les internautes peuvent se déchainer et il faut les canaliser. Le web 2.0 est aussi marqué par l’apparition du concept d’e-réputation, savoir forger sa notoriété sur internet et être capable de la maintenir. Une e-réputation mets du temps à se construire, mais très peu pour être détruite. Ceux qui font pencher la balance en notre faveur ou défaveur, ce sont nos pairs, les internautes.
C’est dans ce contexte que le métier de community manager (ou communément appelé cm) est apparu.
Il existe de nombreuses définitions du community manager, voici la notre :
Le community manager est l’ambassadeur de sa marque sur le web. Son travail consiste à surveiller l’image de l’entreprise et à accroître sa notoriété. Pour accomplir à bien sa mission, il doit notamment animer des communautés sur les réseaux sociaux.
La réussite de son travail nécessite la pratique de 3 activités en particulier :
- Veille (informative, concurrentielle…) Le CM doit être à l’affût des actualités du web (sites et réseaux sociaux), savoir ce qui séduit les internautes, ce qui fait le buzz mais aussi être vigilant à la manière dont communiquent les concurrents pour juger leurs performances.
- Rédactionnel : le gestionnaire de communauté doit avoir un minimum de fibre d’écrivain. Pas besoin d’être un descendant d’Albert Camus tout de même, juste de se sentir à l’aise avec les mots. L’écriture est le cœur de son métier, parce qu’il communique principalement à l’écrit. Il doit se montrer drôle et original dans ses publications.
- Analytique : Afin de jauger la pertinence de ses actions et connaître la notoriété de sa marque, le cm a l’obligation d’utiliser des outils d’analyse pour connaître la portée et l’efficacité de ses actions. De plus, il peut en déduire ce qui marche le mieux après de ses communautés en comparant les résultats obtenus.
Son cœur de métier, le travail communautaire
Le community manager va développer et animer des communautés sur les réseaux sociaux de son entreprise. 3 intérêts à cela :
- Chaque membre est un potentiel client
- Bénéficier des retour de la communauté
- La meilleure façon de communiquer est que les autres le fassent à notre place. (positivement évidemment)
Le développement d’une communauté est long et fastidieux. Cela nécessite un travail régulier via des publications et interactions avec sa communauté pour en assurer la survie. Il n’existe pas de « façon type » pour construire une communauté, la marque et le public étant différent à chaque fois, il s’agit vraiment de cas par cas.
Objectif référencement
Tout ce qu’il va entreprendre aura un impact direct sur le SEO (référencement) et il doit penser à optimiser au mieux ses posts pour faire gagner de la visibilité à son entreprise sur les moteurs de recherche. Sur Facebook, son objectif sera d’atteindre un nombre maximal de mentions « j’aime » et le meilleur taux de partage. Sur Twitter, sa stratégie sera également de poster des tweets ayant le plus de chance d’être retweetés et de les positionner sur les bon hastags pour avoir le plus de vues possibles. Plus son information sera relayée, plus il y aura de chance que le site de l’entreprise gagne des places dans le « page ranking » (système de classement des sites de Google)
Par conséquent, Le communicant des réseaux doit être polyvalent, c’est en quelque sorte un homme à tout faire du web. Une expression qui définit bien le CM serait « un grand pouvoir implique de grandes responsabilités » parce qu’effectivement, il a de l’emprise sur un large secteur d’activités : internet, communication, marketing, ressources humaines. C’est une profession qui exige un forte autonomie et des bonnes connaissances dans la communication web. Sa particularité est que, tout comme les réseaux sociaux, elle est en évolution permanente.
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