Le cloud computing séduit toujours plus d’utilisateurs. Dropbox, Gmail, webmail, le grand public y a recours depuis longtemps sans le savoir. Mais il est aussi devenu l’outil phare de la transformation digitale des entreprises. Leur investissement dans ces solutions est en pleine croissance.
Quels sont les avantages de cet environnement ? Vers quel type de dispositif faut-il se tourner et pour quels usages ?
Le cloud computing en quelques mots
Le cloud, ou nuage en français, permet aux professionnels et aux particuliers de bénéficier de la puissance de calcul et de stockage de serveurs informatiques distants interconnectés. En s’y connectant à l’aide d’un simple navigateur web, ils ont accès à des ressources et des services illimités. Stockage, échange de données, hébergement, adresse IP, applications ou logiciel de gestion, etc. Toutes les solutions voulues sont mises à disposition par un fournisseur via internet. L’accès est gratuit ou à l’usage sur abonnement. Il n’est plus nécessaire d’investir dans du matériel coûteux et des logiciels en local.
Lire l’article dédié : Cloud computing, comment ça marche ?
En 1990, les premières applications sont disponibles sur le nuage et dès 2000 apparaissent les premiers services. Depuis lors, les utilisateurs ne cessent d’augmenter.
Que propose le cloud ?
Il offre de nombreux services qui se regroupent en trois catégories principales.
Le SaaS ou Software as a Service
Le SaaS est le plus connu et représente la plus grande part du marché de l’informatique en nuage.
Le principe est simple. L’utilisateur a accès à des applications via internet. Il peut s’en servir depuis n’importe quel support connecté et de partout. Dropbox, Facebook, Twitter en font partie. Pour les professionnels, l’ensemble de leurs processus métiers peuvent être assurés par des logiciels disponibles sur le cloud : progiciel de gestion intégrée (ERP), CRM, gestion de la relation client, gestion de projet, etc.
L’IaaS ou l’infrastructure as a Service
L’IaaS permet aux organisations de ne pas investir dans l’achat d’un matériel informatique coûteux. En effet, elles disposent de machines virtuelles sur le nuage sur lesquelles un système d’exploitation et des applications peuvent être installés.
Le PaaS ou Platform as a Service
Il est le support des développeurs d’applications. Le fournisseur met à leur disposition des outils nécessaires à leur réalisation, à leur hébergement, leur test et leur suivi. WordPress est le plus connu.
Cloud public, privé, hybride. Lequel choisir ?
Le cloud public
Il est le plus connu des trois, notamment des particuliers. Un prestataire externe fournit ses services grâce à sa propre infrastructure. Les clients se partagent un pool de serveurs dont l’accès se fait à l’aide d’un réseau public qui est Internet. Amazon Web Services, Microsoft Azure, Google Cloud, IBM sont les principaux acteurs de ce secteur.
Le cloud privé
Ici, l’accès à un pool de serveurs est dédié à un seul client. Il se fait via des liaisons privées ou des connexions sécurisées internet. Ces serveurs peuvent être hébergés au sein de l’entreprise ou en dehors. Les prestataires du cloud privé sont Orange, IMB, Dell, T-systems, etc.
Il est plus sécurisé et plus personnalisable que le cloud public.
Le cloud hybride
Il associe les avantages du cloud privé et public. Les données sensibles peuvent être stockées en toute sécurité dans le premier et les ressources du second sont accessibles pour d’autres usages. C’est un modèle qui est de plus en plus adopté par les professionnels.
Pourquoi privilégier le cloud computing ?
La réduction des coûts
En choisissant le cloud computing, le professionnel ou le particulier, loue des moyens en fonction de ses besoins. Il paie pour ce qu’il utilise sous forme d’abonnement. De plus, les frais de maintenance du matériel informatique et de mises à jour sont évités. En effet, le prestataire s’en charge.
Plus d’agilité et d’évolutivité
Si une entreprise a plus de besoins à un moment donné, elle peut louer en temps réel plus de ressources sur le cloud. Par conséquent, elle devient plus réactive, plus flexible et plus performante à moindre coût. Les moyens sont fournis à la demande. Ce procédé n’exige pas toute une logistique chronophage.
Le support du travail en équipe
Tous les membres d’une organisation peuvent se connecter aux mêmes outils en ligne, depuis n’importe quel support et de partout. Seule une connexion internet est nécessaire. C’est le dispositif idéal d’un travail collaboratif performant. Les informations sont mises à jour en temps réel et peuvent être partagées entre tous.
La sécurité et la stabilité
L’ensemble des données est sauvegardé sur un serveur externe qui est hébergé dans un datacenter. Il n’est plus possible de les perdre.
De plus, le prestataire de la solution cloud doit garantir leur confidentialité et leur intégrité. De nombreux contrôles et des dispositifs de plus en plus performants sont mis en place (chiffrement des datas, sécurisation des datacenters, etc.).
Pour exemple, Microsoft Azure a ainsi obtenu le label HDS, hébergeur de donnée de santé en France. Il assure la protection de l’ensemble des informations des patients pour les acteurs de la santé utilisant ses outils.
Par ailleurs, l’accès aux ressources n’est jamais interrompu sur le cloud. En effet, elles sont sous la responsabilité du prestataire qui dispose de plusieurs serveurs distribués entre plusieurs datacenters. Si l’un est défaillant, un autre peut prendre le relai.
L’accès à l’innovation
Machine learning, IoT, Big Data. Utiliser les capacités fournies par le nuage c’est avoir accès à toutes les solutions informatiques innovantes à prix modéré. Les prestataires n’ont de cesse d’améliorer leurs outils pour qu’ils soient toujours plus performants et à la pointe de la technologie.
Sécurité, agilité, évolutivité, réduction des coûts. Adopter le cloud computing offre de nombreux avantages. Mais pour assurer la réussite de leur migration vers le nuage, les entreprises doivent mettre en place une stratégie personnalisée. Elle va devoir notamment répondre précisément aux attentes des métiers.
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